Lors d’un prêt bancaire, les banques portent leurs intentions sur plusieurs éléments financiers. Il estime notamment la valeur des charges par rapport aux revenus. Parfois, l’emprunteur est surendetté. Les banquiers refusent alors de financer le nouveau projet. Parmi les solutions qui s’offrent aux particuliers, il existe le rachat de crédit.
Les principes d’un rachat de crédit
Le rachat de crédit permet de regrouper une partie ou la totalité crédits en cours de l’emprunteur. En pratique, s’il avait contracté 3 prêts de natures différentes, ils seront assemblés en un seul bloc. Le client a par exemple demandé un crédit auto, un prêt personnel ou encore un crédit affecté.
En temps normal, il payerait les indemnités mensuelles avec les charges qui accompagnent le crédit. Il y a les intérêts ou encore les assurances. Il devra réaliser la même démarche pour chacun des crédits perçus. Au final, il sera endetté.
Dans le cadre d’un rachat de crédit, les prêts sont additionnés entre eux. Puis, un nouveau taux d’intérêt sera appliqué. L’autre avantage est sa capacité à rallonger la durée de prêt. Cela reverrait à la baisse les montants mensuels à payer grâce au lissage.
L’information à savoir est qu’en réduisant les mensualités, le particulier augmentera sa capacité d’emprunt. Cela signifie que oui, il est possible d’inclure un nouveau montant dans un regroupement de crédit.
Quels projets peuvent être financés ?
En principe, tous les projets peuvent être financés à l’aide d’un regroupement de crédit. L’emprunteur souhaite par exemple voyager ou rénover son habitation. Il peut également solliciter le rachat de crédit après un évènement inattendu. Il est envisagé d’alléguer une maladie ou encore un divorce. Dans cette dernière circonstance, le rachat de crédit aura pour objectif de financer ce que l’on appelle le rachat de soulte.
À part ces cas mentionnés, un emprunteur peut aussi appliquer un rachat de crédit pour espérer un prêt immobilier. Il concernera les résidences principales ou secondaires.
La chose à savoir est qu’il ne s’agit pas d’un crédit proprement dit, mais d’une trésorerie additionnelle. La somme est directement intégrée dans l’unique crédit. Le particulier disposera plus précisément d’un fonds de roulement.
Plusieurs raisons peuvent pousser l’emprunteur à adopter la stratégie. Il faut cependant tenir en compte différentes conditions au préalable. Le taux d’endettement doit être proche de 33 % avant de se lancer dans un rachat de crédit. À noter que les banques sont libres de fixer leurs propres proportions en termes de taux d’endettement.
Au-delà de ce taux, le particulier ne pourra plus subvenir à d’autres besoins ou charges. Il est aussi conseillé de tenir en compte les taux d’intérêt nouvellement appliqués. Parfois, ils ne sont pas avantageux. Il arrive aussi que le montant demandé engendre une augmentation de crédit. Ce facteur découlera généralement de la somme réclamée.
Comment demander un rachat de crédit ?
Une fois auprès de la banque, il est nécessaire d’expliquer le projet et d’apporter certains dossiers. L’établissement peut par exemple réclamer une preuve qui explique la situation d’endettement. Il est possible de mentionner un devis ou même des annonces.
Une simulation en ligne est conseillée avant d’établir la communication avec une banque. En recevant les résultats des calculs, le particulier saura d’ores et déjà si le rachat était faisable ou non. Il évitera alors de perdre son temps.
Le montant de la trésorerie n’est pas soumis à un plafonnement. Mais, une hypothèque constitue parfois une solution pour réceptionner des sommes conséquentes. Si l’emprunteur était donc propriétaire, il n’y aurait pas un risque de refus.
Le banquier analysera les crédits qui peuvent être repris. En clair, il peut refuser une partie des crédits proposés. Le banquier trouve par exemple que l’intérêt restant est trop faible. Il considèrera aussi la somme à rajouter dans la phase d’étude.